
2007 : Le nouveau rapport du GIEC conclut que l’essentiel de l’accroissement constaté de la température moyenne de la planète depuis le milieu du XXe siècle est « très vraisemblablement » dû à l’augmentation observée des gaz à effet de serre émis par l’Homme. Le taux de certitude est supérieur à 90 %, contre 66 % en 2001. La même année, Al Gore et le GIEC reçoivent le Prix Nobel de la Paix.
2008 : Bali, un nouveau cycle de négociations internationales est ouvert. Celui-ci doit prendre fin en 2009 à Copenhague, où un accord international de réduction des émissions de Gaz à Effets de serre doit prendre le relais du Protocole de Kyoto qui expire en 2012.
2009 : COP15 - Copenhagen : négociation internationale pour définir l’après 2012 (remplacer le protocole de Kyoto). Obtention d'un accord international - Chine et USA compris - sur objectifs de réduction, mais non contraignant.
2012 - COP18 - Doha : une seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto est décidée jusqu'en 2020.
2014 : Le GIEC parle de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures de +4° C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantielle d’espèces », « risques importants pour la sécurité alimentaire »), mais évoque des risques « considérables » dès un réchauffement de 1 à 2 °C. Une augmentation d’environ 2 °C par rapport à la période préindustrielle pourrait entraîner une perte d’entre 0,2 et 2 % des revenus annuels mondiaux.
2015 : COP 21 et signature de l'Accord de Paris.
2018 : Lundi 8 octobre, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié son rapport spécial sur le réchauffement de 1,5 °C. Ce rapport est alarmant et appel à un changement radical.
Deux tiers des Français et Allemands estiment que leurs gouvernements n’en font pas assez pour prévenir les conséquences du changement climatique (TNS Emnid et IFOP – février 2014).
