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CHRONOLOGIE

En 1827, Joseph Fourrier utilise le terme ”effet de serre” pour décrire la rétention partielle dans l’atmosphère des radiations solaires. Quelques années plus tard, en 1896, Svante August Arrhenius constate que les hommes et leur civilisation industrielle sont à l’origine d’une part importante du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère, et que la proportion de celui-ci croit en fonction des consommations de charbon. Presque un siècle après, en 1958, Keeling  s’aperçoit vite que ce gaz à effet de serre se répartit uniformément dans tout endroit de la Terre, et ne reste pas confiné aux seuls continents industrialisés. Les taux en dioxyde de carbone (CO2) ne cessent de croître.

En 1967, le Rapport Mc Namara prédit un changement climatique planétaire de +2,5°C avant la fin du siècle.

1972 : René Dubos écrit « penser global, agir local » dans son rapport « Nous n’avons qu’une Terre », qui sert de base à la toute première Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm (appelée aussi « Sommet de la Terre »). Cette même année le Club de Rome publie le rapport « les limites de la croissance ».

1979 : Conférence de Genève, et lancement du premier Programme de recherche climatologique mondial.

1987 : publication du Rapport Brundtland définissant le développement durable : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

1988 : le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est créé. Le GIEC réunit 130 pays, 2.500 intellectuels, 130 représentants des gouvernements, 800 auteurs. Le Groupe I est composé de scientifiques ; le Groupe II évalue les impacts des découvertes scientifiques sur le monde ; le Groupe III étudie les répercussions démographiques, sociologiques et économiques du changement climatique.

1992 : le Sommet de Rio entérine la création de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC).

1995 : le GIEC estime que « l’étude des preuves suggère une influence détectable de l’activité humaine sur le climat planétaire ».

1997 : À Kyoto, lors de la 3e Conférence des Parties (COP), 38 pays industrialisés s’engagent dans le protocole de Kyoto à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% globalement, au cours de la période allant jusqu’en 2012.

2005 : Entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, ratifié par 141 pays : 36 pays industrialisés sont dans l’obligation de réduire leurs émissions, les pays en développement n’ont que de simples obligations d’inventaires d’émissions. Les États-Unis et l’Australie, qui émettent plus du tiers des gaz à effets de serre mondiaux, ne sont pas signataires.

2006 : Nicholas Stern estime que l’effort nécessaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à 500-550 ppm serait de 1% du PIB annuel global, et que ne rien faire coûterait à l’humanité vingt fois plus.

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